14 novembre 2016 le
lieutenant Charles FRANCHI
![]() R.P., nous avons appris le décès de notre ami et adhérent,. Il était Médaillé militaire, chevalier de l’Ordre national du mérite et titulaire de la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. Charles, apprécié par tous, notamment par ses amis artilleurs pendant sa carrière militaire, l'était tout autant pour tous ceux qui l'approchaient en quelque circonstance que ce soit. Toujours très courtois, rayonnant et attachant, éprouvant inlassablement le besoin de rendre service en toutes occasions, il ne pouvait qu'être aimé. Homme de coeur et de Foi, ardent patriote, aimant les êtres et les choses autant que ses idées, Charles était animé par une volonté souriante mais ferme. Son autorité naturelle et bienveillante en faisait un homme respecté et un ami dont les conseils étaient toujours très recherchés. Dans la vie familiale il était un époux, un père et un grand père adoré. Ne cherchant ni gloire ni honneurs, l’officier qu’il était s'est effacé pour l'éternité, selon la célèbre phrase du général américain Mac ARTHUR: "Un soldat ne meurt pas, il s'efface". Que Sainte Barbe, qu’il a si souvent fêtée, lui réserve une place de premier choix au paradis des artilleurs. Adieu Charles, tes amis de l'amicale des anciens du Train et de la Logistique de Corse, comme ceux du monde combattant d’Ajaccio ne t'oublieront pas. 16/11/2016 le major Joseph SANTINI ![]() Le 14 novembre 2016, une nouvelle très laconique nous annonçait le décès brutal et inattendu de notre ami et adhérent, le major Joseph SANTINI, ancien du Train et membre fondateur de l’amicale. Il était officier de la Légion d’honneur, décoré par le Président de la République le 4 octobre 2013 à Bastia (Photographie 70°anniversaire de la Libération de la Corse), Médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre des TOE avec une étoile de bronze et de la Croix de la valeur militaire avec également une étoile de bronze. Joseph était un homme loyal, bon, généreux et toujours disponible pour tous. Son implication au service du monde combattant local lui a valu d’être choisi, par ses pairs, pour assumer de nombreuses responsabilités, dont la vice-présidence du Conseil départemental pour les anciens combattants et la mémoire de la Nation, ainsi que la présidence de l’Union départementale des associations de combattants de la Corse du sud. Ardent patriote, fidèle en amitié, très attaché au devoir de mémoire, Joseph laissera le souvenir de « l’Ancien» dans l’acception la plus noble du terme. Que saint Christophe – autrefois cher au coeur des Tringlots - qu’il a si souvent fêté pendant sa carrière militaire, l’accueille là-haut, et qu’il lui réserve une place de premier choix au paradis des anciens du Train. Adieu Joseph, tes amis de l'amicale et du monde combattant d’Ajaccio ne t'oublieront pas. R.P.office religieux sera célébré Jeudi 17 novembre à 11h00 |
8 décembre 2016 Premier Maitre Jacques
GROSCLAUDE
![]() l’épreuve des combats, qu’il s’était empressé de cultiver et surtout de développer au service du monde combattant local. Pendant très longtemps Jacques a su apporter à la Fédération des anciens combattants 1939-45, TOE et AFN, son talent et son extraordinaire dynamisme humain, devenant l’élément moteur du journal associatif. Membre de notre amicale depuis près d’une dizaine d’années, il cachait sous son humanité profonde et sa bonhomie réelles, une gentillesse et une volonté souriante mais ferme. A son épouse, à ses deux enfants et à ses deux petits-enfants qu’il chérissait, nous présentons nos plus sincères condoléances. Adieu Jacques, tes amis de l'amicale des anciens du Train et de la Logistique de Corse, comme ceux du monde combattant d’Ajaccio ne t'oublieront pas. |
Article décès
colonel BIANCAMARIA publié dans Journal de la Corse.pdf |
L’amicale des anciens du Train et de la
Logistique de
Corse, a le regret de vous faire part du décès de l’adjudant-chef (er)
André
HARBONNIER (56 ans) survenu le 27 août 2019, et de celui
du colonel (h)
Jérôme BIANCAMARIA (95 ans) intervenu le
8 septembre 2019.
André
HARBONNIER (1963 - 2019) n’est plus.
Le lundi 2 septembre 2019, la grande famille
de la Délégation militaire départementale d’Ajaccio, l’ensemble des
réservistes
de la Corse du Sud, le personnel des Finances publiques et de très
nombreux
amis, se sont rassemblés, dans une émotion partagée, pour soutenir son
fils
Emeric venu du continent avec sa compagne, et ses proches. Si les
paroles,
fussent-elles écrites, n’ont que peu de poids face à la douleur que
représente
la perte d’un être cher, l’amicale des anciens du Train de la Corse
tient
expressément à exprimer sa tristesse, sa compassion et sa solidarité
devant le
deuil cruel et inattendu de cet adhérent qui irradiait toujours la joie
de
vivre. Après une belle mais courte carrière militaire, André HARBONNIER était devenu un fonctionnaire particulièrement estimé au sein des Finances publiques à Ajaccio. Cependant, nul autre que le colonel René PIERLUISI, son chef direct dans le cadre de la Réserve active, et aussi délégué militaire départemental de la Corse du Sud ce jour là, ne pouvait lui rendre plus bel hommage. Avec son autorisation, voici le texte intégral de l’allocution prononcée :
![]()
Disparu il y a maintenant plus de quatre mois, si nos souvenirs restent à la fois mêlés de tristesse et d’amitié, une chose est certaine, l’amicale des anciens du Train ne l’oubliera pas. Aussi, à travers ce Bulletin annuel de liaison, nos pensées vont vers lui et accompagnent son fils Emeric dont le chagrin est sans fin.
Lieutenant-colonel (h) Raoul PIOLI. Eloge
funèbre du colonel de l’arme du Train Jérôme
BIANCAMARIA (1924 - 2019) (Promotion de Cherchell, « Le Rhin
Français », 1944-1945) Prononcé le lundi 11 novembre 2019, par son
ami le
lieutenant-colonel (h) Raoul PIOLI « Mon Colonel,
mon Ancien, et si vous le permettez ce jour, cher Jérôme, Aujourd’hui, nous sommes tous là,
fiers et honorés d’avoir croisé un jour votre route, ou d’avoir pu
cheminer un
peu avec vous. Oui, c’est en
amis, et en soldats, que nous nous réunissons une dernière fois autour
de vous.
Pour témoigner la considération, l’estime et l’affection que nous
portons au
colonel Jérôme BIANCAMARIA. Nous sommes présents pour partager, avec les vôtres, ce moment bien cruel. Nous voulons exprimer, à Isabelle, Noël, Patricia, Chantal, vos quatre enfants, à Lucie et Pascal, à vos 10 petits enfants et arrières petits enfants, à votre sœur Anne-Marie et votre beau frère Joseph POLI, à vos neveux et à tous vos proches, notre sincère affection en ces heures d'infinie tristesse. Nous avons également une pensée pour votre épouse Yvette, qui vous attend là-haut depuis janvier 2017. Qu’ils sachent, toutes et tous, que devant l’immense chagrin, le monde combattant d’Ajaccio s’incline, est à leurs côtés, et les soutient dans l’épreuve. Mon
colonel, vous êtes né un 1er janvier en 1924 à Ajaccio, au sein d’une famille ayant une très haute
idée de l’honneur et du devoir. Votre père est officier supérieur
d’infanterie,
ancien combattant de 1914-18, commandeur de la Légion d’honneur,
titulaire de
très beaux titres de guerre. Votre mère, partage et enseigne les mêmes
valeurs,
aux trois enfants du couple. La guerre de 1939-45 va bousculer cette
heureuse vie familiale. Votre père,
qui commande le 2°
Bataillon du 173° RI à Ajaccio, combat dans l’Aisne en mai et juin
1940. Il est
fait prisonnier, est envoyé en captivité en Allemagne, et ne sera
libéré qu’en
1942 au titre d’ancien combattant de 1914-18. Votre mère décède en
1941, votre
frère Antoine est scolarisé sur le continent, au Prytanée militaire de
La
Flèche, et vous vous retrouvez seul, avec votre jeune sœur Anne-Marie.
Lycéen,
bachelier, c’est dans l’enthousiasme de la libération de la Corse, vous
vous
engagez dans l’armée de terre en octobre 1943, au titre l’Ecole
militaire d’officiers
de Cherchell en Algérie.
Le 18
décembre 1947, dans une cuvette infestée de rebelles, votre aide est
demandée
par un élément ami qui est fixé au sol sous le feu de l’adversaire. Par
votre
intervention personnelle, vous dégagez un scout-car et une
automitrailleuse de
la Légion étrangère. La croix de guerre et une citation vous sont
décernées.
Quatre ans plus tard, de décembre
1953 à juin 1955, vous
reviendrez pour un 2°
séjour, sur cette terre d’Indochine. Mais cette fois, ce sera en
commandant une
compagnie de combat au 22° Régiment d’infanterie coloniale au Sud-Annam
à l’est
de Saïgon. A trois reprises, vous serez confronté à de difficiles
actions de
combat où votre action sera déterminante. Mais un jour, toujours à la
tête de
vos hommes, une balle meurtrière vient vous frapper le 24 janvier 1954.
Par
bonheur, ce n’est que votre épaule gauche qui est touchée. Pendant de
nombreuses années cette blessure va suppurer; ses séquelles vous feront
souffrir longtemps. En juillet 1955 vous êtes de retour en métropole,
avec deux
nouveaux titres de guerre.
Au terme de votre temps de commandement, qui
vous a valu d’ailleurs d’être promu au grade de lieutenant-colonel en
avril
1971, vous êtes affecté dans un poste de choix à la Direction technique
des
armes et de l’instruction à Paris. Un an plus tard, vous faites valoir
vos
droits à pension de retraite, après 28 ans de service, et vous vous
retirez en
1972 à Marseille, puis en 1974 à Ajaccio. Quant on a été officier, avec un aussi beau
parcours que le vôtre, on ne peut pas ranger l’uniforme au placard.
Aussi, vous
poursuivrez, pendant 14 ans encore, votre carrière militaire dans la
réserve où
interviendra votre nomination au grade de colonel le
1er janvier 1977. Parallèlement
à vos activités dans la réserve, outre l’adhésion à de multiples
associations
patriotiques dont la Fédération en 1974, vous serez, en 1986, l’un des
deux
fondateurs de l’Amicale régionale des anciens du Train de la Corse.
Amicale
dont vous serez le président départemental pendant 11 ans puis le
président
régional pendant 10 ans de 1997 à 2007. Mon colonel, vous allez maintenant rejoindre vos parents,
votre épouse,
mais aussi votre frère Antoine, que vous admiriez tant. - Ce
dernier, capitaine
parachutiste des Troupes de marine, titulaire de neuf citations dont
deux
palmes, officier de la Légion d’honneur, a été tué au combat le 11 février 1959 en Algérie. En donnant
l’assaut à la tête de sa compagnie de parachutistes. Il avait 36 ans,
et reste
pour toujours une figure légendaire des Troupes aéroportées. A tel
point qu’en
2002, suite à votre intervention, une promotion d’officiers de l’Ecole
militaire interarmes de Coëtquidan portera son nom. - A
Ajaccio même, la
municipalité a tenu à ce qu’une artère de la ville porte le nom de,
« rue
du Colonel et capitaine BIANCAMARIA ». Cela en mémoire de
votre père
et de votre frère. - Par
ailleurs, là-bas en
Lorraine, dans une caserne il y avait déjà un stade militaire, baptisé
en 1962
par le général MASSU, du nom de « Capitaine Antoine BIANCAMARIA,
commandant la 2° Compagnie du 8° RPIMa, Mort pour la France à la tête
de ses
hommes ». La municipalité de Vandoeuvre-les- Nancy, devenue
propriétaire
des lieux, a décidé en 2012, et vous n’y êtes pas étranger, de donner
le nom de
« BIANCAMARIA » à tout un éco-quartier. Attribuant également
le nom
de « Capitaine Antoine BIANCAMARIA » à une rue, et à un jardin de ce quartier.
Ainsi, à Ajaccio, aux Armées, en Lorraine, le nom de votre
famille est
maintenant inscrit, de manière indélébile, dans la mémoire collective.
Vous y
avez contribué tout au long de votre vie, les vôtres vous le doivent.
Il me
fallait le souligner.
Votre famille, vos amis, le monde combattant, sont là,
en ordre de bataille pour vous accompagner. Vous nous laissez, la trace d’un époux, d’un père, affectueux, rieur, patient et
attentif, à ses enfants comme à tous ses proches.
Fidèle en amitié, vous nous léguez
l’exemple de ces qualités qui doivent nous habiter:
probité, exigence et
générosité, conviction et courage. Votre croix d’officier de la Légion
d’honneur, vos beaux titres de guerre, votre grave blessure à l’épaule,
résument à eux seuls votre engagement de français au service de son
pays et des
siens. Au
côté de votre famille, plongée dans le deuil, le monde combattant
s’incline une
dernière fois. Que là-haut, saint Christophe, patron de l’arme du
Train, vous
accueille et vous protège.
Adieu
mon colonel. » Raoul
PIOLI. |
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Marc Aurèle Martinetti nous a quittés |
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